(1978/2022) – Re-création
installation performative coproduite avec le festival Archipel, Genève
En 1978, quatre improvisateurs de la scène londonienne créent une performance où ils produisent leurs sons uniquement en faisant tournoyer des instruments et autres objets hétéroclites, achetés ou bricolés. Sifflements, vrombrissements et autres brondissements mystérieux s’enchaînent durant la prestation. Les musiciens sont masqués et le public protégé par un filet.
Les quelques versions de Whirled Music que Max Eastley, Steve Beresford, David Toop et Paul Burwell donneront à Londres, Bristol, Zagreb ou encore Paris sont devenues iconiques, représentatives d’un joyeux mouvement de liberté et de promiscuité musicale après une première vague d’improvisateurs plus rigoureux. Ce renouveau a notamment suscité la naissance en 1976 du London Musicians Collective, un mouvement de solidarité mais surtout une importante stimulation pour les nouvelles musiques improvisées.
En 2022, le projet revoit le jour dans le cadre du festival genevois Archipel en collaboration avec l’unité PALEAS de l’ÉDHÉA. Dans un esprit de transmission, trois des membres d’origine - Paul Burwell est décédé en 2007 – font revivre Whirled Music à travers des ateliers de construction d’instruments, une recherche pratique et théorique et la performance elle-même. De nouveaux ateliers sont prévus cet automne qui viendront encore enrichir la réactivation de la pièce pendant la Biennale Son.
Un disque était sorti en 1980 sur le label Quartz de David Toop, à partir des improvisations de l’époque. En 2018, le label Black Truffle en a proposé une réédition contemporaine richement documentée.
En 1978, quatre improvisateurs de la scène londonienne créent une performance où ils produisent leurs sons uniquement en faisant tournoyer des instruments et autres objets hétéroclites, achetés ou bricolés. Sifflements, vrombrissements et autres brondissements mystérieux s’enchaînent durant la prestation. Les musiciens sont masqués et le public protégé par un filet.
Les quelques versions de Whirled Music que Max Eastley, Steve Beresford, David Toop et Paul Burwell donneront à Londres, Bristol, Zagreb ou encore Paris sont devenues iconiques, représentatives d’un joyeux mouvement de liberté et de promiscuité musicale après une première vague d’improvisateurs plus rigoureux. Ce renouveau a notamment suscité la naissance en 1976 du London Musicians Collective, un mouvement de solidarité mais surtout une importante stimulation pour les nouvelles musiques improvisées.
En 2022, le projet revoit le jour dans le cadre du festival genevois Archipel en collaboration avec l’unité PALEAS de l’ÉDHÉA. Dans un esprit de transmission, trois des membres d’origine - Paul Burwell est décédé en 2007 – font revivre Whirled Music à travers des ateliers de construction d’instruments, une recherche pratique et théorique et la performance elle-même. De nouveaux ateliers sont prévus cet automne qui viendront encore enrichir la réactivation de la pièce pendant la Biennale Son.
Un disque était sorti en 1980 sur le label Quartz de David Toop, à partir des improvisations de l’époque. En 2018, le label Black Truffle en a proposé une réédition contemporaine richement documentée.